Bien commencer l'année en purifiant son organisme pour un bien-être général et durable

Les 5 organes émonctoires de notre corps participent à sa purification en éliminant les toxines et déchets. Il convient dès lors d’en prendre soin pour un bien-être général et durable. En effet, s’ils sont défectueux, les conséquences sur la santé peuvent être importantes. Voici comment comprendre le fonctionnement des émonctoires et quelles plantes sélectionner pour purifier son organisme.

Quelle est la fonction des 5 organes émonctoires de notre corps ?

Un organe émonctoire a pour fonction d’éliminer les déchets organiques de l’organisme. Notre corps en possède 5 : le foie, les intestins, les reins, les voies respiratoires et la peau. Chacun participe à sa façon au nettoyage de notre organisme.

Le foie

Le foie représente l’organe émonctoire le plus sollicité de notre corps. Il contribue à la destruction des toxines qui circulent dans notre organisme à travers le sang.

Toute notre alimentation digérée transite par le foie qui transforme l’ammoniaque en urée. Les déchets azotés sont ensuite éliminés par les reins. Parallèlement, le foie neutralise les substances toxiques présentes dans le sang. Les déchets sont ensuite éliminés par la bile, ce qui nécessite une vésicule biliaire en bonne santé.

Les intestins

Les deux parties de l’intestin — l’intestin grêle et le gros intestin — gèrent la digestion de nos aliments. Ils assimilent les nutriments essentiels à notre corps et dirigent les déchets vers les voies qui permettent de les excréter.

La muqueuse intestinale agit comme un filtre. Elle doit traiter une masse importante issue de notre alimentation. Si elle ne fonctionne pas correctement, la nourriture peut stagner et alors fermenter et se putréfier. Les déchets, auxquels s’ajoute la bile, sont ensuite excrétés par le côlon.

Les reins

Les reins ont pour tâche de filtrer le sang. Ils en extraient les déchets à éliminer et conservent les éléments utiles qu’ils laissent circuler dans l’organisme. Les reins éliminent les déchets en les diluant dans l’urine.

Les voies respiratoires

Par le processus de la respiration, les poumons alimentent le sang en oxygène. Cela permet aux cellules de fonctionner, ainsi que de supprimer les déchets, dont le gaz carbonique. Les poumons peuvent également expulser des déchets solides dans les glaires.

Par ailleurs, les poumons permettent d’éliminer par les gaz des substances néfastes à l’organisme : acides gras volatils, acétone, solvants, alcool, etc. Lors de l’effort physique, les poumons intensément sollicités éliminent plus efficacement ces déchets gazeux.

La peau

La peau contribue à l’élimination des toxines et impuretés. Constituant une barrière entre notre organisme et notre environnement, elle élimine les déchets par la sudation par les glandes sudoripares, ainsi que par les glandes sébacées. La peau doit donc transpirer, par la simple activité quotidienne, le sport ou le sauna. Elle doit être nettoyée pour conserver un bon fonctionnement.

Que se passe-t-il si les toxines et déchets ne sont pas éliminés correctement ?

Servant à purifier l’organisme, si les organes émonctoires deviennent défectueux, vous pouvez être plus à risque de développer certaines pathologies. Lorsqu’ils ne sont plus en mesure d’assurer leur tâche « d’éboueur du corps », les toxines s’accumulent, le sang s’épaissit et la situation organique se dégrade. Les bactéries, virus et microbes se complaisent sur ce terrain surchargé et génèrent des pathologies plus ou moins lourdes.

Il existe certains signes de dysfonctionnement des organes émonctoires.

Les signes de faiblesse des organes émonctoires

Chaque organe émonctoire réagit différemment en cas de dérèglement.

  • Si le foie n’est plus efficient, vous pouvez souffrir de nausées, troubles et lourdeurs digestives après les repas, alternance de diarrhées et de constipation, vertiges, maux de tête. Certains signes parlent d’eux même en cas de mauvais fonctionnement du foie : une langue chargée, mauvaise haleine et un teint jaune.
  • Si vos intestins n’assument plus leur travail, il peut apparaitre nausées, flatulences, gaz intestinaux, douleurs abdominales, ainsi qu’un ralentissement du transit.
  • Une peau qui n’élimine plus laisse apparaître des boutons, points noirs, dans certains cas eczémas, psoriasis, urticaires ou encore rougeurs.
  • Des poumons qui fonctionnent moins bien peuvent provoquer des obstructions nasales, le développement de sinusite, la production de glaires et mucosités, etc.
  • Lorsque les reins dysfonctionnent, vous pouvez alors uriner plus rarement et pouvez endurer des difficultés et douleurs à la miction. Si vous n’intervenez pas, vous risquez une rétention d’eau, la formation d’œdèmes, ainsi que de calculs rénaux.

Quelles plantes aident à la détoxification de nos organes émonctoires ?

Le bouleau

Le bouleau possède des vertus diurétiques très utiles pour éliminer les déchets de l’organisme. Ce sont les bourgeons de bouleau qui servent à préparer les compléments alimentaires. Leur tissu embryonnaire recèle des phytohormones de croissance qui stimulent nos reins et notre foie. Le bouleau renforce ainsi ces deux organes filtrants, en même temps qu’il facilite l’excrétion des toxines. Il optimise notamment la dégradation et l’élimination du mauvais cholestérol.

Le bouleau évite la formation de calculs urinaires ou biliaires, ainsi que la manifestation de crises de goutte. Par son action diurétique, le bouleau permet également de drainer l’eau et se débarrasser de la cellulite. Ce sont ses flavonoïdes et son potassium qui permettent de résoudre les problèmes de rétention.

Enfin, le bouleau contient des dérivés salicylés aux vertus anti-inflammatoires qui empêchent l’inflammation et l’infection des voies urinaires.

L’artichaut

L’artichaut est un aliment de détoxification exceptionnel, d’autant que vous pouvez en abuser en raison de son très faible poids en calories. Le légume doit son puissant effet drainant à sa teneur élevée en potassium, allant au-delà de 340 mg par 100 grammes de légume.

L’artichaut est naturellement diurétique. L’inuline qu’il contient favorise l’élimination des urines. (L’inuline est un glucide composé de fructose, présent dans quelques légumes, comme les salsifis ou les topinambours.)

L’artichaut est aussi très riche en fibres, ce qui lui confère de grandes qualités digestives. Il régule le transit intestinal, grâce à ces fibres constituées de glucides complexes qui ne sont pas digérées, mais demeurent dans l’intestin dont elles stimulent le fonctionnement.

L’artichaut présente l’avantage d’être extrêmement simple à cuisiner, à l’eau ou à la vapeur.

L’ortie

Les feuilles de l’ortie contiennent plusieurs ingrédients détoxifiants : flavonoïdes antioxydants, composés anti-inflammatoires, chlorophylle, ainsi que de nombreux minéraux, nutriments, protéines végétales et vitamines. Ses racines recèlent des stérols anti-inflammatoires.

La consommation d’ortie entraine la diminution de l’absorption des sucres, en même temps que la digestion des graisses. Elle permet d’éliminer l’acide urique et l’urée.

Si vous habitez à la campagne, vous n’aurez aucun mal à trouver des orties qui poussent partout. N’oubliez pas de vous munir d’une paire de gants et de porter des manches longues pour ne pas vous faire piquer en les cueillant. Le pouvoir urticant de l’ortie disparaît dès qu’elle est cuisinée.

La recette d’ortie la plus simple est la soupe pour laquelle il suffit de la blanchir quelques minutes dans l’eau bouillante, avant de la mixer. Si vous n’avez pas d’orties à votre disposition, vous trouvez de nombreux compléments alimentaires et tisanes à base de cette plante.

Le chiendent

Le chiendent possède un fort pouvoir drainant. Considéré comme une mauvaise herbe, il détoxifie les voies urinaires et vient à bout des problèmes de rétention d’eau.

Le chiendent se consomme sous forme de décoction, infusion, gélule, poudre ou teinture mère. Ses fonctions sont multiples, car il soigne entre autres :

  • prostatite, cystite, infection urinaire ;
  • crise de goutte ;
  • rétention d’eau et œdème ;
  • calculs rénaux, colique néphrétique, lithiase rénale.